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Em busca de palma do Brasil
26 septembre 2011

La pluie, Brasilia, le départ. La boucle se ferme...

Il avait plu quelques jours après mon arrivée à Brasilia, il commence maintenant à repleuvoir, quelques jours avant mon départ. La chaleur était très lourde ces derniers jours et cette pluie est comme une bénédiction, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas senti son odeur ici...d'ailleurs tous les brésiliens que je connais saluent son arrivée comme un évènement : il pleut !! L'herbe brûlée va reverdir, les plantes vont recommencer à croître, l'air va devenir plus respirable. Peut-être la croissance des mangues va-t-elle s'accélerer, ce qui me permettrait d'en manger avant mon départ ! Mais j'en doute, quatre jours ne me paraissent pas suffisants...

Ces dernières semaines ont été plutôt calmes. Après la visite des chutes d'Iguaçu, je suis passée par Paraty, une ville coloniale portugaise au sud de Rio, à quatre heures de bus. Certes l'endroit était joli, on se serait cru dans un petit port d'Europe du Sud, mais on était bien loin du Brésil que je connaissais, des petites villes désordonnées du nord avec leur foule et leurs odeurs parfois désagréables ! Paraty était propre, pavée, organisée, pleine de charme, parsemée de restaurants et de magasins de souvenirs, et bien connue des touristes, surtout européens et américains. Nous étions en basse saison et le temps n'était pas idéal, les plages paradisiaques promises étaient désertes, ce qui n'était pas pour me déplaire non plus. J'ai eu le temps de m'y baigner jusqu'avant qu'il ne commence à pleuvoir, l'eau n'était pas froide mais les vagues plus propices aux surfeurs qu'aux baigneurs en quête de détente...autant dire que je ne me suis pas trop éloignée du bord. Après cela une soirée bien sympathique à Paraty, où la vie nocturne s'est révélée bien calme (nous étions en milieu de semaine), mais cela ne nous a pas empêchés de trouver le seul endroit d'ouvert où nous pouvions danser. Le petit hostel que nous avions trouvé à la dernière minute était bien sympathique lui aussi, tenu par un couple d'espagnols, on se serait cru chez eux (c'est d'ailleurs là qu'ils vivaient avec leur enfant). Le petit déjeuner était royal : pain, jambon, fromage, mangue, bananes, papaye, gâteaux, jus de fruits frais...malgré des prix semblables, la qualité des hostels peut beaucoup varier.

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Paraty, son port, ses rues, ses églises, ses couleurs

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La praia do sono et son allure de plage d'île déserte...d'ailleurs nous avons trouvé une noix de coco que nous avons réussi à ouvrir après 20 bonnes minutes d'effort et qui s'est révélée pas si mauvaise que ça ! Verdict : nous pouvons survivre en milieu difficile...

Nous sommes revenus à Rio par le même bus, un bus très confortable de la compagnie Costa Verde (qui a le monopole sur cette partie de la côte d'où des tarifs un peu élevés...) et nous sommes arrivées à la gare routière avant la tombée de la nuit comme nous l'avions prévu. Après avoir vainement essayé de prendre un bus -la circulation était vraiment bouchée- nous avons fini par prendre le métro pour rejoindre Ipanema et l'hostel que nous avions réservé, également à la dernière minute. Mais là, pas d'accueil chaleureux ni de petit déjeuner, autant dire que nous étions contentes de n'y rester qu'une nuit. L'hostel était bondé et très étroit, et l'ambiance bien morne. Mais cela ne nous a pas empêchées de passer une bonne soirée en compagnie d'Yves, un suisse que nous avions rencontré dans le bus à la frontière entre l'Argentine et le Brésil, que nous avions retrouvé dans l'avion pour Rio et que nous avons croisé par hasard dans une rue d'Ipanema !

P1050908Champagne et fraises à Ipanema, que demander de plus...?

Le lendemain, le programme se voulait dense mais s'est résumé à l'ascension du pain de sucre. Car il faut d'abord y arriver ! D'abord trouver le bus, puis traverser la ville ce qui a pris pas loin d'une heure trente, et prendre la décision difficile de prendre le téléphérique ou de monter à pied ! (la première étape du moins). Ce que nous avons fait et n'avons pas regretté, puisque la promenade s'est révélée très agréable.

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L'ascension de la première étape du pain de sucre (il y en a deux) ; il y a même des singes que l'on peut approcher de très près !

Une fois arrivées au premier sommet, pas le choix, le téléphérique était de rigueur (et cher !). Malheureusement, le pain de sucre était serti d'un nuage, ce qui nous a obstrué la vue tant attendue de la baie de Rio...

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Le pain de sucre et son téléphérique, la baie de Rio entre deux nuages...

C'est en bas que les photos se sont révélées les meilleures. Après avoir mangé un cachorro quente (hot-dog brésilien, ici agrémenté de mais, de poivrons, d'oeufs de caille et de fromage), nous avons pris la pause !

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Pour le retour à Ipanema, une fois de plus le métro a été la solution la plus rapide. Ce qui nous a permis d'aller profiter un peu de la plage avant que la nuit ne tombe. En effet, nous devions quitter l'hostel pour en rejoindre un autre dans le quartier de Lapa où les anglais que nous avions rencontré à Paraty avaient aussi réservé...

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La plage d'Ipanema et ses vagues bien dangereuses (nous avons assisté au sauvetage de deux baigneuses qui s'étaient aventuré un peu trop loin !)

Arrivées à Lapa, l'hostel Books a été une agréable surprise. Pas de plaque dans la rue, une adresse discrète que j'ai littéralement adorée. Un grand patio où des cocktails étaient proposés, un grand salon parsemé de poufs, deux cuisines, deux étages et plusieurs salles de bains dont une très vaste avec une baignoire ! Magnifique déco aussi, très "maison d'artiste", et surtout un emplacement idéal, au calme, tout proche des rues agitées de Lapa. Où nous avons d'ailleurs passé une partie de la soirée...Lapa est bien uma outra storia...

Trois heures de sommeil, un réveil un peu difficile, et nous parcourions les rues du centre pour trouver des havaianas ! Que nous avons finies par trouver, restait ensuite à les choisir. Et notre périple s'est arrêté là, Anne-Claire et moi nous sommes séparées à l'aéroport de Rio où son avion Air France l'a ramenée vers Paris, quand à moi, je m'envolais vers ma chère Brasilia...

Je devrais essayer de faire une conclusion mais j'ai passé tous ces derniers jours à faire en sorte de l'éviter. Ne pas partir, rester ici au Brésil, il me reste tellement de choses à découvrir ! J'ai adoré son ambiance, son peuple, sa diversité. J'ai appris sa langue, me suis laissée aller à sa langueur. Ces mois sont passés tellement vite, l'angoisse de l'arrivée est bien loin ! Je me sens presque comme chez moi ici, même si jamais on ne me prendra pour une brésilienne...Et qui sait, je pourrais revenir, plus tôt que je ne le crois...

Entao, até mais Brasil !

 

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Commentaires
Y
merci de ces nouvelles de ce beau voyage, tu nous a donné l'envie d'y aller, c'est vrai que depuis l'ile de Madere ce sont 3000nm pour Bahia, donc depuis les cotes françaises 4000 nm allez 4 semaines de nav! a bientôt j'espère , et bon retour en France Vivi!!!
Em busca de palma do Brasil
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